Le retour (à la niche) de l’Etat

Elle n’est donc, elle ne peut être rien de ce que nous connais­sons, rien de ce que nous imaginons.C’est à elle encore, ou du moins à elle principalement, que l’humanité demandera l’appui dont elle a besoin ; elle laissera encore travailler, en la réformant de son mieux, la fonction fabulatrice ; bref, sa confiance dans la vie restera à peu près telle que l’avait instituée la nature.Les produits, les services ou les modèles économiques qu’ils proposent changent le monde.Donc de faire ralentir une croissance qui a déjà ralenti.L’intention de la vie, le mouvement simple qui court à travers les lignes, qui les lie les unes aux autres et leur donne une signification, lui échappe.Tout se passe comme si la force qui évolue à travers les formes vivantes, étant une force limitée, avait le choix, dans le domaine de la connaissance naturelle ou innée, entre deux espèces de limitation, l’une portant sur l’extension de la connaissance, l’autre sur sa compréhension.On peut en conclure que la souffrance n’est pas le mal le plus redoutable à l’homme, que l’inaction est souvent pire encore, qu’il y a de plus un plaisir particulier qui se dégage de la souffrance vaincue et en général de toute énergie déployée.Définira-t-on l’acte libre, « celui qu’on ne saurait prévoir, même quand on en connaît à l’avance toutes les conditions » ?Demandons-nous quel était le besoin.La durée se révélera telle qu’elle est, création continuelle, jaillissement ininterrompu de nouveauté. Telle est l’ambition de notre initiative inaugurée, par Christian Navlet qui a fait de l’inclusion un axe majeur de son plan d’action.Il est complétement indifférent, quant à la notion de la valeur, que je rende à mon semblable un service direct, par exemple en lui faisant une opération chirurgicale, ou un service indirect en préparant pour lui une substance curative.